d’après le roman d’Alberto Moravia
Traduit de l’italien par Claude Poncet
ÉQUIPE ARTISTIQUE
Equipe artistique :
Metteur en scène :
Scénographie : Gaspard Pinta
Espaces sonores : Mathilde Billaud
Lumière : Manuel Desfeux
Costumes : Noémie Edel
Perruques, maquillage : Kuno Schlegelmilch
Régie générale, plateau et lumières : Christian Rousseau
Préparation culinaire : Vanessa Krycève et Emmanuel Métivier
Assistante stagiaire à la mise en scène : Adélaïde Poulard
DISTRIBUTION
La femme Johanna Silberstein
L’homme Philippe Canales
Durée 50 minutes
Jauge limitée 80 places
PRODUCTION
Production : La Cie du Veilleur
La Cie du Veilleur est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication [DRAC Poitou-Charentes], la Région Poitou-Charentes, le Département de la Vienne et la Ville de Poitiers.
La Cie du Veilleur est en compagnonnage avec le Théâtre de Thouars, Scène conventionnée et en résidence au Théâtre du Fil de l’eau -Ville de Pantin. est membre du collectif artistique du Théâtre du Nord-CDN Lille Tourcoing Nord-Pas-de-Calais et artiste associé à la Scène nationale de Saint-Quentin en Yvelines.
Coproduction – REPRISE 2016 : Le Théâtre de Thouars, Scène conventionnée, Le Théâtre du Fil de l’eau – Ville de Pantin.
Première création en décembre 2008 avec le soutien de la Comédie de Reims, du Théâtre de Thouars, Scène Conventionnée, de la DRAC Poitou-Charentes, de la Région Poitou-Charentes et la participation artistique du Jeune Théâtre National (JTN).
Le gradin a été réalisé par Artom Atelier. Les ateliers du Théâtre du Nord ont participé à l’élaboration d’un prototype.
Photos Alain Fonteray
SAISON 2015-2016 REPRISE
» Théâtre de Thouars – Scène Conventionnée, du 29 février au 1er mars 2016
» Théâtre du fil de l’eau – Pantin, du 16 au 18 mars 2016
» Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines – Scène Nationale, du 29 mars au 2 avril 2016
SAISON 2011-2012
» Le Carré, Scène Nationale de Chateau Gontier, le 7 février à 19h et 21h
» La Closerie, à Montreuil-Bellay, le 20 mars à 20h45
» Le Centre des Bords de Marne, Le Perreux-sur-Marne, du 22 au 25 mai à 20h30
SAISON 2010-2011
» Théâtre 140, Bruxelles, du 4 au 8 octobre
» Le Théâtre d’Angoulême, Scène Nationale, du 12 au 16 octobre
» Le TAP, Scène Nationale de Poitiers, du 18 au 22 octobre
» L’Avant-Scène de Cognac, Scène Conventionnée, le 23 novembre
» La Comédie de Valence, du 11 au 14 janvier
» Comédie Itinérante, du 1er janvier au 10 février
» La Scène Nationale de Petit-Quevilly – Mont-Saint-Aignan, les 15 et 16 février
» Le Château de Morsang-sur-Orge, le 5 mars
» Le Théâtre des Bergeries à Noisy-le-Sec, les 19 et 20 mars
» Le Festival Au village de Brioux-sur-Boutonne, les 2 et 3 juillet
SAISON 2009-2010
» La Maison du Comédien à Alloue, le 19 septembre
» L’Onde, théâtre et centre d’art de Vélizy-Villacoublay, du 13 au 15 avril
» La Margelle, Théâtre municipal de Civray, les 22 et 23 avril
SAISON 2008-2009
» Théâtre de Thouars, Scène Conventionnée, du 3 au 5 décembre
» Théâtre Toujours à l’Horizon, La Rochelle, du 9 au 13 décembre
» La Comédie de Reims, CDN Champagne-Ardenne, du 15 au 28 janvier
» Le Gallia Théâtre de Saintes, Scène Conventionnée, les 17 et 18 mars
» Festival Premières, Théâtre National de Strasbourg, du 5 au 7 juin
» La Manufacture, Collectif contemporain au Festival Off d’Avignon, du 8 au 28 juillet
Soit plus de 120 représentations.
NOTE D’INTENTION ET DE MISE EN SCÈNE
« Je me rendis compte que deux choses seulement pouvaient me sauver : l’amour d’une femme et la création artistique. Il me semblait avoir droit à l’amour comme tous les autres hommes sur terre et quant à la création artistique j’étais convaincu d’y être porté par la nature de mes goûts et par un talent que, dans mes moments d’optimisme, je croyais posséder. »
Dès les premières pages de L’amour conjugal, Silvio, le personnage principal, s’adresse au lecteur d’une voix douce et délicate. Il dresse le portrait de sa femme, Léda, d’une beauté singulière et se présente au lecteur comme un esthète. Son désir le plus grand serait d’écrire et d’être publié. Pour accomplir son dessein, il décide que sa femme devienne sa Muse à lui. L’écrivain se lance à corps perdu dans le récit de leur union : l’histoire de leur mariage. Finalement l’histoire écrite, celle que nous lirons dans le roman d’Alberto Moravia, sera le récit d’une trahison : celui de cette femme qui se donna, une nuit, à un barbier.
En adaptant ce roman pour la scène, j’ai tenu à préserver les différents niveaux de langue et la multiplicité des adresses de son auteur. Non pas en opérant un passage systématique au discours direct mais en conservant l’alternance entre un discours intérieur, un discours ouvertement adressé au lecteur et les scènes dialoguées.
En resserrant l’intrigue autour du couple, j’ai préféré susciter l’évocation du barbier à sa présence effective sur le plateau. La trahison se révèle d’autant plus violente qu’on se contente de la décrire par les yeux de cet homme trahit. Le rôle de la femme se révèle alors central, énigmatique et insaisissable : un pivot autour duquel gravite toutes projections.
Le dispositif scénographique plonge les spectateurs au cœur même de l’intrigue : ils sont invités à partager l’espace intime du couple : leur salle à manger. Dans un rapport bi-frontal, chacun des spectateurs écoute, à l’aide d’un casque audio, le texte de la pièce.
Cette proximité physique avec le corps et la voix des acteurs accentue le rapport d’intimité que le lecteur entretient avec son livre. Ce dispositif permet un travail de grande précision de spatialisation du son qui rend compte de la multiplicité des adresses du roman. Il permet de jouer des effets de « zoom » tout en opérant une dissociation sensible entre ce qui peut-être dit, penser, vécu ou encore intérioriser par le narrateur, en regard de ce qui se joue dans le quotidien du couple.
VIDÉOS
présentation par
reportage france 3
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